Des luttes globales aux luttes locales spécifiques : réflexions sur « le mouvement »
De la mobilisation organisée par le Comité d’accueil du G20 à Montréal en 2000 à la récente mobilisation de la CLAC2010 contre le Sommet du G20 à Toronto en juin dernier, bien de l’eau a coulé sous les ponts de la gauche radicale montréalaise. Dix ans plus tard, il serait sain que le « milieu militant », comme on l’appelle souvent, ait la maturité politique de prendre le temps faire un bilan et se livrer à des réflexions collectives. Non pas strictement au sujet de la récente mobilisation contre le G20, mais surtout amorcer une sincère introspection quant à l’évolution de ses organisations et de ses luttes dans les dix dernières années, ainsi qu’à l’état actuel du mouvement anti-capitaliste, principalement composé d’individus et de groupes anarchistes de diverses tendances.